14 février 2008

Valentin o la Maquinacion del D......a - Cachos de mi barrio (7)

Aujourd'hui, jour dit de l'amour et du commerce de roses. On dirait que c'est parfaitement international. Sans vouloir jouer la trouble-fête au coeur des déclarations suaves, une petite mise en garde face aux risques d'écoeurement.

Vous vous souvenez des Caramelos Paco et de sa vitrine digne de la maison d'Hansels et Gretels, dégoulinante de plaisirs sucrés ? Certains esprits malins ont su profiter de cette invitation à l'orgie de glucose. Jugez par vos propres mirettes :



Vous ne remarquez rien ?


Grâce à ce zoom complice, l'observateur attentif aura aperçu le détail accablant...


Ciel, un dentiste !
En plus son nom de famille "egaña" est presque semblable au verbe "engañar", qui veut dire "tromper".
Suspicieux, n'est-ce pas?

Morale puribonde : se goinfrer nuit à la santé
Morale capitaliste : louons la perspicacité de l'arracheur de dents car il faut toujours savoir maximiser les structures d'opportunité
Morale à deux balles : abusez des bonbecs, le dentiste se chargera des dégâts qui vont avec

Morale de Saint Valentin : se méfier des discours mielleux, le malin n'est pas loin

Toutes les supputations sont possibles : le fourbe propriétaire des Caramelos Paco ne serait-il pas le frère du dentiste ? Ou...ne serait-il qu'un seul et même entrepreneur?

Face à tant de cynisme, je me pose la question :
comment croire en l'Homme ?




Peut-être en croquant dans le coeur en pain d'épice ramené d'Allemagne par Chloé...

Sur cette note d'espoir germanophone, Feliz San Valentin a todos!


12 février 2008

Primavera

Changement climatique oblige, les barcelonais vont à la plage, les dunkerquois font carnaval sous une pluie de soleil (jeu de mots!) et Janis s'initie aux joies de l'air pur. Inondé de rayons, le balcon de Maria est devenu son perchoir favori. La tête entre les piliers, elle juche les coups de klaxons et arbitre les matchs entre taxis et cyclistes. Peut-être que notre chat en cage en profite aussi pour étudier les possibilités d'évasion discrète, ou encore lancer des regards chargés de SOS aux voisins d'en face pour qu'ils l'emmènent en virée. Ou peut-être que le bruit et la pollution, encore accrue par la sécheresse inhabituelle de ce mois de février, la convainc que son sort de félin sédentaire n'est pas si mal, au regard du chaos qui règne en bas. Allez médite Janis, peut-être qu'un jour je t'emmènerai chasser les mouches à la campagne.