7 octobre 2007

El rastro del domingo

12h : lever tardif, bol de chocolat et crêpes survivantes de la veille, petite douche et direction le "rastro", le marché eclectique de Lavapiés.


13h : Maria m'emmène d'abord dans le coin de la librarie "roja" qui est un peu à part, sur la Plaza de Tirso de Molina, en bas de chez nous. Des stands de livres de la CNT, altermondialistes et...végétariens. Des jeunes qui pourraient être dans ma fac (certains doivent en être) tiennent les stands sur fond de musique punk.
Puis déambulations dans les allées du marché bondé entre les boutiques hippies, les antiquités et les stands de déco. J'aime me faufiler dans la foule en ne percevant que des bribes de conversations, je me laisse porter par la musique de la langue.

15h : Rus et Javi nous rejoignent pour "tomar unas cañas", prendre des verres dans les petites rues aux alentours. C'est l'heure où tout Madrid va "de marcha", de bar en bar pour boire et manger des tapas en guise de repas dominical. La "caña", le verre de bierre, semble être la boisson nationale. Javi nous emmène d'abord dans un bar bondé où toute une famille (trois générations) est derrière le bar. On mange des "calamares" et des "sardinas" chaudes avec des gros grains de sel, et on jette les arrêtes pas terre au pied du comptoir. Puis on se dirige vers un bar où une collection de vieilles radios tapissent les murs, et où on s'assoit sur des chaises de récup décorées au pinceau. C'est un lieu très drôle, où on se sent bien et où on se serre autour d'une petite table dans une des trois petites salles qui se succèdent depuis l'entrée.

16h15 : on prend la dernière caña dans una "taberna andaluza", qui n'est pas authentique selon Maria - elle vient de Grenade, et a promis de nous emmener chez elle un week-end- parcequ'en Andalousie, on peut choisir les tapas et elles sont offertes (j'ai hâte de découvrir l'Andalousie;). La pénurie de tapas aidant, on retrouve le chemin de la maison en passant par les rues du "rastro", qui n'est plus que stands qu'on démonte et sacs plastiques abandonnés.

17h : comme la pizzeria préférée de Maria est fermée, on se retrouve autour de la table de la cuisine avec une grande salade.

18h : digestion à l'aide d'une siesta bien méritée.

Longue vie aux dimanches madrilènes !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est vrai que tu es au pays de la sieste maintenant. L'Espagne est vraiment faite pour toi ;)

chloé a dit…

Même avec une "caña" on ne rivalise (riva-lise... trooop fort!) pas avec les choppes de bière allemande... Bienvenue chère co-Erasmusienne !

Anonyme a dit…

Mieux: riva(s)lise ^^ (ahlala humour spontané quand tu nous tiens)

Anonyme a dit…

eh oui grâce à la siesta je me sens plus que chez moi ;) (pas besoin de se justifier et d'expliquer le caractère salvateur d'une bonne sieste avant de se coucher en début d'après-midi par ici)
d'ailleurs je vais peut-être en faire une là tout de suite...
hasta prontisimo !
PS : mais qui est-donc cet inconnu à l'humour ravageur ?

Seb a dit…

Ahlala les siestes madrilènes après une tournée des bars!!! Ils savent vivre les espagnols!
Vivement une petite visite que je puisse siester avec toi!

Je t'embrasse.