Granada, c'était déguster un fruit exotique au coeur de l'hiver. Sortez les gros manteaux et chaussez les lunettes de soleil.
Le palais de l'Alhambra est un cadeau de la dynastie des Nazaries, qui dirigèrent Al Andalus jusqu'à ce qu'ils capitulent face aux Rois Catholiques, lors de la Reconquista. Ici, Boabdil remettant les clés de Grenade aux Rois-Très-Catholiques-s'il-vous-plait, en 1492. L'Alhambra surplombe la scène.
Une anecdote raconte que la mère de Boabdil, face au desespoir de son fils lors de la prise de la ville, lui aurait dit "Pleure comme une femme ce que tu n'as pas su défendre comme un homme". Au delà du machisme de la réflexion, moi je comprends Boabdil. Perdre l'Alhambra, ça fout les boules.
Le Palais est un délice de formes et de lumières, de jeux d'ombres et de jets d'eaux.Le lieu est peuplé de chats, nourris par la beauté des lieux et par les gentils touristes, je suppose. Pour un quignon de pain, un chat à l'oreille coupé s'est laissé caresser, et a même partagé une sieste au soleil...
Sieste pleuplée de "Sueños de la Alhambra" ou de songes "de amantes" ? Mystère...